Nos déchets dégradent la nature, polluent les nappes phréatiques, les eaux et représentent une menace pour la biodiversité. Sans oublier les animaux qui ingurgitent nos détritus, sont blessés par les débris et qui en meurent.
Les déchets sont un problème mondial
Des ordures qui résultent de l’activité humaine peuvent mettre des milliers d’années avant d’être réduites à néant. Pour exemple, un ticket de métro ou de bus mettra 1 an avant de disparaître complètement ; pour un emballage de bonbon, ce sera 5 ans et pour l’huile de vidange, sa nocivité ne disparaîtra pas avant 5 à 10 ans. En ce qui concerne les bouteilles de verre, elles ne seront totalement absorbées par la nature qu’après 5.000 ans. Sans compter certains déchets nucléaires comme l’uranium 238 qui, si rien n’est trouvé afin de les recycler et les rendre inoffensifs, ne seront « safe » que dans 4,5 milliards d’années.
La problématique des ordures, surtout avec l’accroissement de la population mondiale, doit être prise au sérieux par l’ensemble des états et des décideurs aussi bien politiques que privés. Cela ne sert à rien de repousser le problème au lendemain. Même si une prise de conscience collective de la population a eu lieu ces vingt dernières années, il y a encore beaucoup de chemin à faire afin de nettoyer et de sauver la planète.
Le tri sélectif et l’Ecolabel
La réduction des déchets se trouve au cœur du modèle de développement durable. C’est une question d’éthique également. Le gaspillage des ressources naturelles et les déchets sont contraires à la notion de respect de la vie et de l’environnement. Le tri sélectif des ordures au sein même des ménages est un progrès important car au-delà de participer activement à la propreté de l’environnement, il permet de prendre conscience que certains emballages sont totalement superflus. Que des alternatives écologiques, biodégradables existent et ceci sans nuire à la qualité des produits. Le « Sans emballage » commence à être de plus en plus proposé ; les consommateurs emmenant avec eux leurs contenants (bocaux, sachets, etc.) afin d’encore réduire un peu plus les emballages.
Les consommateurs devraient être mis au courant de l’impact environnemental des produits qu’ils achètent. Pour cela, il existe un logo européen, le « Ecolabel Européen ». Il permet de distinguer les produits qui ont subi un contrôle qualité et qui répondent aux critères environnementaux de leur secteur. Cet écolabel est obtenu après un examen des produits par des experts.
Même si des solutions à grandes échelles doivent être mises en place par les instances mondiales et les grands groupes privés, chaque citoyen doit apprendre, dès l’enfance, à respecter l’environnement. Ne plus jeter son chewing-gum ou son mégot de cigarette par terre peut paraître anodin pour certains, mais accumulés tous ces petits déchets finissent par nuire à la nature. N’oublions pas que si nous n’agissons pas aujourd’hui, ce seront nos enfants qui devront faire le boulot à notre place.